60 ans : Charlene Hudon, SP

(Sœur Charlene Marie)

 
Sœur Charlene Hudon

Née à Ellensburg, dans l’État de Washington, Sœur Charlene Hudon a déménagé avec ses quatre frères et sœurs à Yakima, Tumwater, puis de nouveau à Yakima et enfin à Wapato, où leur père a acheté un verger de pommes de 60 acres. Deux groupes qu’elle a rencontrés dans ses jeunes années ont eu un impact : Les sœurs de la Providence qui enseignaient en première et deuxième année à l’école St. Michael à Olympia, Washington, et les adultes hispaniques et leurs enfants qui travaillaient dans les vergers. Elle est devenue un membre d’un groupe et un défenseur de l’autre.

Sur les questions de justice sociale, elle est allée là où les besoins et sa conscience l’ont conduite. De 1978 à 1981, elle a été membre de l’équipe résidente de la Providence Hospitality House, un foyer de transition de Seattle pour les femmes et les enfants sans abri. En 1987, elle s’est rendue à l’institut linguistique Maryknoll en Bolivie pendant cinq mois pour étudier l’espagnol, puis elle s’est installée à Mount Vernon, dans l’État de Washington, pour enseigner l’anglais en deuxième langue (ESL) au Skagit Valley College pendant les 16 années suivantes.

L’énergie de ce membre de longue date de la communauté de paix de Providence, âgé de 81 ans, semble illimitée lorsqu’une voix est nécessaire pour réclamer la justice : lors des voyages de Witness for Peace au Nicaragua, des vigiles de School of the Americas Watch à Fort Benning, en Géorgie, de la manifestation mensuelle contre la traite des êtres humains dans le centre-ville de Seattle, des tournées et des actions de sensibilisation avec Nuns on the Bus, et de l’aide aux femmes et aux enfants dans les centres de détention à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.

Aujourd’hui à la retraite, elle cultive son jardin et continue à œuvrer pour la paix et la justice. « Je suis ce que l’on m’appelle à faire. J’aimerais juste pouvoir en faire plus », a-t-elle déclaré. « Mon ministère est désormais un ministère de disponibilité, c’est-à-dire que je suis disponible pour tous les besoins.

Sœur Charlene est à jamais reconnaissante aux Sœurs de la Providence d’avoir pris en charge « une jeune fille timide, arriérée, qui ne s’affirmait pas » et de lui avoir donné la capacité « de se lever, de s’exprimer et d’être pour les autres ».

 
 
 

« Je suis ce que l’on m’appelle à faire. J’aimerais juste pouvoir faire plus ; mon ministère est maintenant un ministère de disponibilité. »